Les établissements d'assurance prêt soumettent à tous les emprunteurs le remplissage d’un formulaire. C’est grâce à ce formulaire qu’ils peuvent déterminer si celui-ci a ou non un risque aggravé de santé. Si un tel risque existe, l’accès à une couverture de crédit est souvent difficile. Des réformes ont déjà été apportées et commencent à porter leurs fruits.
Difficulté de trouver une assurance en cas de problèmes de santé
Quelle que soit la formule d’assurance à contracter, les prestataires déterminent leurs tarifs en fonction des risques présentés par la personne voulant souscrire à une assurance emprunteur. S’ils sont importants, il y aura un refus venant de l’organisme de crédit ou d’assurance. Dans le cadre d’une assurance prêt, cette importance est connue via un questionnaire que l’emprunteur doit remplir au préalable.
Le questionnaire porte non seulement sur son état de santé, mais aussi sur son mode de vie, sa situation professionnelle et son âge. Ainsi, des individus ayant ou ayant eu des pathologies graves se voient parfois refuser leur demande de souscription. C’est également le cas des personnes qui atteignent un certain âge. Par exemple, il est plus difficile pour un individu de plus de 65 ans de bénéficier d’une couverture de prêt par rapport à un jeune.
Conscient de ces faits, beaucoup d’individus inscrivent de fausses informations sur le questionnaire dans le but d’obtenir une assurance-crédit ou de souscrire à des tarifs plus abordables. Ceci n’est cependant pas sans risques. S’il est prouvé que de fausses informations ont été inscrites, il y a alors un risque de nullité absolue du contrat.
Pour les personnes qui n’arrivent pas à trouver une assurance prêt en raison de leur problème de santé, il y a des organismes qui se destinent à la recherche d’offres qui leur sont adaptées.
Des solutions face à ce problème ?
Des solutions existent, et ce, sous de nombreuses formes. C’est le cas de l’AERAS qui est un dispositif réservé aux individus présentant des risques aggravés de santé. Ce qui a permis à plusieurs personnes ayant des problèmes graves de santé d’avoir des conditions plus allégées. Ils ont alors pu souscrire un contrat d’assurance prêt.
Néanmoins, les difficultés persistent. D’après une étude, encore quatre individus sur dix sont confrontés à des problèmes de souscription de couverture de crédit. Il y a aujourd’hui une amélioration de ce chiffre, mais c’est encore insignifiant vu le nombre de refus observé sur le marché.
D’autres jouent sur le temps grâce aux dispositions de la convention AERAS qui leur donne l’autorisation de prendre quelques mois pour étudier le dossier de l’emprunteur. Espérons que cette situation va s’améliorer dans les années à venir en faveur de ces individus présentant des risques de santé aggravés.
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